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Minhwan


 

Minhwan est arrivé à pied, accompagné de sa femme et son grand fils de 40 ans passés. Son Français était sonore et imagé. Son rire aussi. Coréen, il avait vécu en Éthiopie, au Mexique. Mais il aimait particulièrement la France et chaque année, il revenait sur nos chemins. Quand je voulus savoir pourquoi, il me répondit qu’ici, parmi nous autres râleurs et hâbleurs, il avait trouvé sa famille de coeur et pouvait être lui-même alors que dans son pays, les conventions le lui interdisaient. Une raison de marcher qui m’a touché.






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